Direction et organisation de l’Institut Jacques Monod
Directrice : Valérie Doye
Valérie Doye devient la nouvelle directrice de l’Institut Jacques Monod à compter du 1e septembre 2023, elle succède à Michel Werner, qui occupait ces fonctions depuis 2018. Elle est secondée par le nouveau directeur adjoint Nicolas Minc.
Valérie Doye est directrice de recherche au sein de l’Institut Jacques Monod, cheffe de l’équipe « Fonctions non-conventionnelles des pores nucléaires ».
Après avoir soutenu sa thèse de doctorat en 1991 à l’Université Pierre et Marie Curie sur la différenciation cellulaire des neurones, Valérie Doye effectue un post-doctorat jusqu’en 1994 au Laboratoire européen de biologie moléculaire (Heidelberg, Allemagne). Elle s’y spécialise sur les composants des pores nucléaires, les nucléoporines, et leur rôle dans le transport entre le cytoplasme et le noyau. En 1994, elle entre au CNRS puis développe à l’Institut Curie son équipe de recherche dans laquelle elle caractérise le rôle des nucléoporines dans l’assemblage des pores nucléaires, mais aussi certaines de leurs fonctions non-conventionnelles dans la division cellulaire et l’intégrité des génomes. En 2008, elle installe son équipe à l’Institut Jacques Monod. Elle reçoit en 2009 la médaille d’argent CNRS pour ses travaux de recherche. Responsable du programme de biologie cellulaire puis membre du comité de direction de l’Institut Jacques Monod, elle en devient directrice adjointe en 2020.
Actuellement, l’équipe Doye étudie les fonctions des nucléoporines dans l’assemblages des pores nucléaires, la signalisation et la régulation des gènes au cours de la différenciation cellulaire. Pour cela, l’équipe emploie des cellules souches pluripotentes et leurs dérivés différenciés, notamment sous formes d’organoïdes. Ces travaux devraient permettre de comprendre pourquoi, malgré le rôle universel des pores nucléaires dans toutes les cellules nucléées, certaines nucléoporines sont liées à des maladies héréditaires humaines affectent des types cellulaires et des organes spécifiques.
Assistante de Direction : Géraldine THOUVAY Contact
Téléphone: +33 (0)1 57 27 81 42
Directeur adjoint : Nicolas Minc
Nicolas Minc est physicien et biologiste. Après avoir soutenu sa thèse de doctorat à l’Institut Curie en 2005, il effectue un post-doctorat à l’université de Colombia (New York, USA) et s’intéresse à la morphogénèse cellulaire chez la levure et les embryons d’oursin en couplant des approches issues de la physique. En 2013, il installe son équipe de recherche « Organisation spatiale de la cellule » à l’Institut Jacques Monod. La même année, il reçoit le Prix Emergence(s) de la Ville de Paris. En 2014, il est lauréat de la Bourse ERC Consolidator projet FORCASTER : Force, Motion and Positionning of MT asters et en 2018, il reçoit la médaille de bronze CNRS.
Actuellement, l’équipe Minc étudie comment les cellules établissent leur morphologie particulière et leur organisation interne afin de remplir leurs fonctions données. L’équipe adopte une approche large et multidisciplinaire de ce problème et utilise différents organismes pour identifier les principes généraux qui contrôlent la morphogenèse cellulaire. L’une des caractéristiques de l’équipe est d’intégrer et de développer des approches quantitatives de pointe, telles que la microfabrication, la modélisation mathématique et les outils d’analyse d’images, afin d’aborder les questions fondamentales de la morphogenèse. Pour atteindre ces objectifs, l’équipe Minc combine l’expertise de différents domaines, notamment la chimie, la biologie et la physique.
Secrétaire général : Zoubeir ZADVAT
Secrétaire général
Ingénieur de recherche CNRS
Tél: +33 (0)1 57 27 81 38 / Contact
Juliette AZIMZADEH
Valérie DOYE
Après avoir soutenu sa thèse de doctorat en 1991 à l’Université Pierre et Marie Curie sur la différenciation cellulaire des neurones, Valérie Doye effectue un post-doctorat jusqu’en 1994 au Laboratoire européen de biologie moléculaire (Heidelberg, Allemagne). Elle s’y spécialise sur les composants des pores nucléaires, les nucléoporines, et leur rôle dans le transport entre le cytoplasme et le noyau. En 1994, elle entre au CNRS puis développe à l’Institut Curie son équipe de recherche dans laquelle elle caractérise le rôle des nucléoporines dans l’assemblage des pores nucléaires, mais aussi certaines de leurs fonctions non-conventionnelles dans la division cellulaire et l’intégrité des génomes. En 2008, elle installe son équipe à l’Institut Jacques Monod. Elle reçoit en 2009 la médaille d’argent CNRS pour ses travaux de recherche. Responsable du programme de biologie cellulaire puis membre du comité de direction de l’Institut Jacques Monod, elle en devient directrice adjointe en 2020 puis directrice en 2023.
Sandra DUHARCOURT est Directrice de Recherche au CNRS et responsable de l’équipe « Régulation épigénétique de l’organisation du génome ». Après une thèse à Sorbonne Université et un post-doctorat au Fred Hutchinson Cancer Research Center (Seattle, USA), elle devient chercheure au CNRS et établit son groupe de recherche à l’Institut Jacques Monod en 2011. Son équipe s’intéresse aux principes fondamentaux qui contrôlent la stabilité du génome chez le eucaryotes, et étudie un processus remarquable d’élimination d’ADN programmée au cours développement chez l’eucaryote unicellulaire Paramecium. Les objectifs de son équipe sont d’identifier l’ensemble des séquences éliminées et de décrire leurs trajectoires évolutives; de comprendre les mécanismes contrôlant l’élimination d’ADN dans le contexte de la chromatine, et d’identifier les fonctions associées à cette réorganisation massive du génome.
Julien DUMONT
Nicolas MINC
Benoît PALANCADE
Jean-Marc VERBAVATZ est professeur de Biologie Cellulaire à l’Université Paris Cité. Il co-dirige l’équipe «Dynamique des membranes et trafic intracellulaire» avec Cathy Jackson et co-dirige la plateforme d’imagerie Imagoseine avec René-Marc Mège. Il a reçu une formation d’ingénieur de L’Ecole Centrale de Paris, et a obtenu un doctorat de biologie cellulaire de L’Université Pierre et Marie Curie en 1990 pour son travail sur les canaux hydriques réalisé au CEA de Saclay. Après un post-doctorat de 3 ans dans le laboratoire de Dennis Brown Au Massachusets General Hospital (Harvard Medical School) à Boston, il est recruté en 1994 au CEA de Saclay au département de biologie cellulaire et moléculaire, où il poursuit son travail sur les aquaporines. En 2009, il rejoint l’institut Max Planck de biologie moléculaire de la cellule et génétique à Dresde, pour développer des approches de microscopie électronique en biologie cellulaire. En 2013 il devient professeur de biologie cellulaire et chef d’équipe à l’Institut Jacques Monod en 2015. Ses projets actuels portent sur le trafic membranaire et le trafic intracellulaire.
Katja WASSMANN
Zoubeir ZADVAT
Référents au sein de l’institut :
- Référent science ouverte : Antoine Jégou / Joel Marchand
- Référent parité : Nicolas Minc
- Correspondant international/ CNRS : Juliette Azimzadeh
- Référent Développement durable : Green committee
- Correspondant Valorisation : Nicolas Minc
- Communication : Charlotte Brancaz
- Correspondant Formation : Géraldine Thouvay
- Assistants de prévention : contact
- Représentant de l’IJM pour ipOP -UP : Nikos Konstantides, Joël Marchand, Julien Dumont
Le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres) est l’autorité administrative indépendante chargée d’évaluer l’ensemble des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Vous pouvez consulter le dernier rapport d’évaluation (2023) de l’Institut Jacques Monod sur le site de l’Hcéres.
Tutelles
Université Paris Cité
Forte de ses 63 000 étudiants et étudiantes, 4 608 chercheurs et enseignants-chercheurs, 2 704 personnels administratifs et techniques et 119 structures et unités de recherche, Université Paris Cité participe à l’incarnation d’une ville monde, consciente de sa place et de ses missions, ouverte sur le monde, la jeunesse et les savoirs.
Dans un paysage français qui se restructure en grands pôles, avec l’ambition de recréer en France plusieurs universités de rang mondial, Université Paris Cité représente une force de tout premier plan en recherche, déjà très visible nationalement et internationalement.
Avec 12 100 étudiants et étudiantes, 50 laboratoires de recherche et 3 450 chercheurs, enseignants-chercheurs, personnels administratifs et techniques, la Faculté des Sciences est une des trois grandes facultés d’Université Paris Cité.
Elle est constituée de neuf composantes : cinq UFR sont localisées sur le campus des Grands Moulins (UFR de Chimie, Informatique, Mathématiques, Sciences de la Vie, Physique) ainsi qu’une école d’ingénieur. Le campus Saint-Germain des Prés accueille les UFR de Sciences Fondamentales et Biomédicales et l’UFR de Mathématiques/Informatique. La ZAC Pajol, quant à elle, héberge l’IUT de Paris Pajol.
La Faculté des Sciences allie les sciences expérimentales aux sciences exactes, la recherche fondamentale à la recherche appliquée. Elle dispose d’une très grande richesse disciplinaire à l’image de la biologie, la chimie, l’informatique, les mathématiques, la physique ou encore les sciences biomédicales.
CNRS
Le Centre national de la recherche scientifique est une institution de recherche parmi les plus importantes au monde. Pour relever les grands défis présents et à venir, ses scientifiques explorent le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Internationalement reconnu pour l’excellence de ses travaux scientifiques, le CNRS est une référence aussi bien dans l’univers de la recherche et développement que pour le grand public.
L’Institut Jacques Monod est rattaché à l’Institut des sciences biologiques (INSB). Pour explorer et décrire le vivant, comme pour décrypter son fonctionnement, l’INSB encourage une recherche de prise de risque motivée par la curiosité. Il favorise le croisement des disciplines, accompagne les évolutions technologiques et soutient les collaborations internationales. L’institut est ainsi devenu un acteur majeur des progrès des sciences biologiques sur la scène mondiale.
Partenaires et soutiens
Inserm
Créé en 1964, l’Inserm est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du ministère de la Santé et du ministère de la Recherche. Dédié à la recherche biologique, médicale et à la santé humaine, il se positionne sur l’ensemble du parcours allant du laboratoire de recherche au lit du patient. Sur la scène internationale, il est le partenaire des plus grandes institutions engagées dans les défis et progrès scientifiques de ces domaines.
Fondation pour la Recherche Médicale (FRM)
Au service de la recherche et de la santé depuis plus de 70 ans, la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM) est le plus important financeur caritatif de la recherche médicale française sur toutes les pathologies : cancers, maladie d’Alzheimer, maladies cardiovasculaires, maladies infectieuses, diabète, sclérose en plaques, maladie de Parkinson, maladies rares…
Elle soutient chaque année plus de 400 nouvelles recherches menées dans les laboratoires des organismes publics de recherche et d’enseignement supérieur (INSERM, CNRS, INRA, CEA, Universités, grandes écoles, établissements de santé…).
Indépendante, la FRM agit grâce à la générosité de ses donateurs, testateurs et partenaires.
La Fondation pour la Recherche Médicale est reconnue d’utilité publique et labellisée par le Don en Confiance.
Ligue contre le cancer
Créée en 1918, la Ligue contre le cancer est une association loi 1901 reconnue d’utilité publique reposant sur la générosité du public et sur l’engagement de ses bénévoles et salariés formés grâce à une école de formation agréée pour répondre aux besoins des personnes concernées par le cancer. Notre fédération, composée de 103 Comités départementaux présents sur tout le territoire national, est apolitique et indépendante financièrement.
Fondation ARC
La Fondation ARC a pour mission de lutter contre le cancer par la recherche. Forte d’une expertise nationale et internationale, elle met en œuvre une politique scientifique articulée autour de trois axes stratégiques répondant aux besoins et enjeux actuels de la recherche en cancérologie :
- Soutenir la recherche fondamentale pour accroitre les connaissances sur tous les cancers et dans tous les domaines scientifiques et médicaux : génétique, immunologie, biologie et métabolisme cellulaire, pharmacologie, etc.
- Accélérer la recherche clinique et translationnelle, en permettant l’accès de tous, enfants et adultes, aux innovations thérapeutiques.
- Faire émerger les talents en créant les conditions d’une recherche d’excellence et en s’appuyant sur une politique volontariste, de long terme, basée sur la formation, le repérage et l’attraction de nouvelles compétences.
La Fondation ARC entend notamment accélérer en priorité la recherche dans deux domaines prioritaires : le développement de thérapies innovantes en médecine de précision (thérapies ciblées, immunothérapies, chirurgie mini-invasive…) et la prise en charge des enfants et adolescents atteints de cancer.
Son action est menée en toute indépendance et couvre l’ensemble du territoire : guidée par l’intérêt général et l’excellence scientifique, elle identifie, sélectionne, finance et accompagne des programmes de recherche prometteurs.
INCa
L’Institut national du cancer (INCa) est l’agence d’expertise sanitaire et scientifique en cancérologie de l’État chargée de coordonner les actions de lutte contre le cancer. Créée par la loi de santé publique du 9 août 2004, elle est placée sous la tutelle conjointe du ministère des Solidarités et de la Santé d’une part, et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation d’autre part.
Labex Who Am I?
Le Labex Who Am I? est un projet interdisciplinaire, regroupant des équipes de biologistes, physiciens, psychanalystes, historiens et philosophes des sciences autour de la question centrale de l’identité. Ensemble, nous explorons les déterminants de l’identité à diverses échelles (chimique, moléculaire, cellulaire et sociale) par des approches collaboratives.
Fondation Bettencourt Schueller
A la fois fondation familiale et fondation reconnue d’utilité publique depuis sa création, la Fondation Bettencourt Schueller entend “donner des ailes aux talents”, pour contribuer à la réussite et à l’influence de la France.
Pour cela, elle recherche, choisit, soutient, accompagne et valorise des femmes et des hommes qui imaginent aujourd’hui le monde de demain, dans trois domaines qui participent concrètement au bien commun : les sciences de la vie, les arts et la solidarité.
Fondation Groupama Santé
En 2000, à l’occasion de son centenaire, Groupama a choisi d’illustrer ses valeurs mutualistes de solidarité et de proximité en créant la Fondation Groupama. Cette fondation d’entreprise s’engage pour ” vaincre les maladies rares “.
Région Ile-de-France
La Région encourage l’innovation et la recherche et souhaite offrir aux étudiants et aux chercheurs les meilleures conditions de vie et de travail. Financement de Genopole, de Chaires d’excellence Blaise Pascal, de Domaine d’intérêt majeur (DIM), du Prix des Innovateurs, d’équipements scientifiques et techniques et d’incubateurs…
GIS IBiSA
Le GIS IBiSA soutient les investissements d’un large ensemble de plateformes et de ressources en biologie, santé et agronomie, ouvertes à la communauté scientifique.
La plateforme ProtéoSeine de l’Institut Jacques Monod a reçu le label IbiSA.
Idex université de Paris
Dans le cadre de son IdEx, Université de Paris met en œuvre des programmes innovants et structurants en matière de recherche, international, formation et vie étudiante, et transfert des savoirs. Ces programmes sont financés par les revenus issus d’une dotation accordée à l’IdEx Université Paris 2019 et sont déployés en collaboration avec les organismes de recherche et les établissements partenaires du consortium IdEx.
ANR
L’Agence nationale de la recherche (ANR) est un établissement public à caractère administratif, placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. L’Agence met en œuvre le financement de la recherche sur projets, pour les opérateurs publics en coopération entre eux ou avec des entreprises.
ERC (European Research Council)
The ERC’s mission is to encourage the highest quality research in Europe through competitive funding and to support investigator-driven frontier research across all fields, on the basis of scientific excellence.
GEFLUC PARIS ILE-DE-France
Depuis plus de 50 ans, les Entreprises contre le Cancer mobilisent le monde de l’entreprise dans la lutte contre le cancer autour de 3 priorités :
- Le soutien à l’innovation en cancérologie et aux chercheurs Made in France.
- Le plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en compte de la réalité du cancer en entreprise.
- Animer la communauté des acteurs de la lutte contre le cancer en entreprise.
L’Association Française de l’Ataxie de Friedreich (AFAF)
L’Association française de l’ataxie de Friedreich a été créée le 17 janvier 1980 par Bernard Verne et Clémentine Oddos, atteints par la maladie. Elle rassemble plus de 900 adhérents dont 500 personnes ataxiques. Ses objectifs sont :
• Aider la recherche médicale, en participant à son financement et en collaborant à certaines études.
• Promouvoir l’information sur la maladie et le suivi.
• Créer des liens d’amitié entre les adhérents.
• Accompagner malades et familles dans leur quotidien par des informations et contacts divers.
Composé de huit experts internationaux, le Conseil scientifique consultatif est consulté sur la stratégie scientifique de l’Institut Jacques Monod et assiste notamment la direction dans la préparation du contrat quinquennal et du rapport HCERES de l’Institut, et dans l’évaluation des candidatures aux appels à group leaders.
PRESIDENT
Philippe Pasero, Institut de Génétique Humaine (IGH) – Montpellier
Philippe Pasero is director of the Institute of Human Genetics (IGH), Principal Investigator (DR1 Inserm) and is leading the team “Maintenance of genome integrity during DNA replication”. His team is interested in the molecular basis of tumorigenesis and the role of replicative stress in this process. His team is studying the causes of replication defects and their consequences for genome stability.
MEMBRES
Yves Barral, ETH – Zurich
Yves Barral obtained his Ph.D. in 1994 from the Pierre und Marie Curie University in Paris. He then went on to work as a postdoctoral fellow and postdoctoral associate in the Department of Biology, Yale University (New Haven, USA) up until July 1999, focussing on the regulation of cellular morphogenese during cell division. At the ETH Prof. Barral will continue working on the coordination of the cytoskeleton and the cell cycle in yeast. He will also develop new genetic techniques to address related issues in the multicellular Nematode C.elegans.
Buzz Baum, University College London (UCL) – London
Buzz Baum studied Biochemistry at St Catherine’s College, Oxford. He did his PhD (1993-1997) with Paul Nurse at Cancer Research UK, UCL. From 1997-2001, he joined Norbert Perrimon at Harvard Medical School. In 2001, he was awarded a Royal Society URF at UCL and he was appointed as a group leader at UCL’s MRC Laboratory for Molecular Cell Biology in 2007. He was appointed Professor of Cell Biology in 2011. Since 2018, he has also been the director of the Institute for the Physics of Living Systems (IPLS).
Anne Ephrussi, The European Molecular Biology Laboratory (EMBL) – Heidelberg
Anne Ephrussi is director of EICAT, Head of developmental Biology Unit. Her unit dissects the mechanisms underlying intracellular RNA transport and localised translation – fundamental processes mediating the functional polarisation of cells during development and in the nervous system.
Evelyn Houliston, Laboratoire de Biologie du Développement de Villefranche-sur-mer (LBDV)
Evelyn Houliston est responsable de l’équipe “Mécanismes développementaux des cnidaires” , qui analyse les mécanismes de divers processus développementaux chez les cnidaires, en se servant principalement des méduses Clytia hemisphaerica (hydrozoaire) et Pelagia noctiluca (scyphozoaire)
Gijsje Koenderink, Bionanoscience Department, TU Delft
Prof. Dr. Gijsje Koenderink is full professor of cell biophysics at TU Delft where she heads an experimental research group aiming to understand the physical mechanisms that enable cells and tissues to combine mechanical strength with the ability to actively generate forces and change shape. Her team combines concepts and methods from soft matter physics, biophysics, synthetic biology, and mechanobiology. Her research also extends to biomedical implications of abnormal cell/tissue mechanics for cancer metastasis, fibrosis, and thrombosis.
Maria Leptin, The European Molecular Biology Laboratory (EMBL) – Heidelberg
Prof. Maria Leptin has been the President of the European Research Council (ERC) since November 2021 and chairs the ERC’s governing body, the ERC Scientific Council. She is a biologist best known for her work on the mechanisms that allow a developing embryo to take on its correct shape. Before her appointment as ERC President, Maria Leptin was the Director of the European Molecular Biology Organisation (EMBO) in Heidelberg, and a research group leader at the European Molecular Biology Laboratory.
Erin Schuman, MPI for Brain Research, Frankfurt am Main, DE
Erin Schuman lab’s long-standing research interest is the study of cellular mechanisms and neural circuits that underlie information processing and storage. The lab focuses on the molecular and cell biological processes that control protein synthesis and degradation in neurons and their synapses. The complex morphology of neurons, with most synapses located hundreds of microns from the cell body, presents a logistical challenge for the establishment, maintenance and modification of local synaptic proteomes. Neurons have solved this problem by localizing important cell biological machines, including ribosomes and proteasomes, within dendrites and axons.
François Schweisguth, Institut Pasteur – Paris
Francois Schweisguth is the Director of the CNRS UMR3738 (since 2011), the head of the BDCS Dept (since 2016), a co-coordinator the Labex REVIVE (since 2011) and a co-director of a Pasteur/REVIVE course on Stem Cell Biology (since 2013). His research focuses on the cell biology of Notch, the role of self-organization in the formation of developmental patterns, the control of cell fate and the regulation of epithelial morphogenesis using Drosophila as a model system.
Giorgio Scita, IFOM – Milano
Giorgio Scita is head of the Mechanisms of Tumor Cell Migration research unit at IFOM (the FIRC Institute of Molecular Oncology) in Milan, Italy. His research focuses on membrane and actin dynamics during cell migration and invasion, in particular during carcinogenesis. He has pioneered a mechano-biological approach to understanding cell dynamics in epithelial monolayers and in developing tumors, notably comparing these changes in cell behavior to a phase transition between solid-like” and “fluid-like” states. Dr Scita also discovered the fundamental connection between tumor cell mobility and endocytosis. He has been a group leader at IFOM since 2001, and was elected an EMBO member in 2014. He is also Full Professor of General Pathology at the Department of Oncology and Hemato-oncology, at the University of Milan.
Bertrand Séraphin, Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) – Strasbourg
Bertrand Séraphin is CNRS Research Director at the IGBMC. He has received numerous national and international awards, including a nomination for ‘European Inventor of the Year’ from the European Patent Office in 2008, the CNRS Silver Medal in 2007, and the Pierce Prize from the International Society for Molecular Recognition in 2005. He was elected a member of EMBO in 2000. He also received the Émilia Valori prize from the Académie des Sciences in 2014.