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Virginie Courtier et Benoit Ladoux nommés membres de l’EMBO

Virginie Courtier et Benoit Ladoux (Institut Jacques Monod) nommés à l’EMBO !

 

L’Organisation européenne de biologie moléculaire (European Molecular Biology Organization – EMBO) a révélé le 6 juillet la liste des 67 chercheurs européens élus membres de l’organisation cette année. Par cette nomination, les nouveaux membres et membres associés de l’EMBO sont reconnus pour leurs réalisations exceptionnelles dans le domaine des sciences de la vie.

L’EMBO est une organisation regroupant plus de 1900 chercheurs de premier plan, qui promeut l’excellence dans les sciences de la vie en Europe et au-delà. Les objectifs de l’organisation sont de soutenir les chercheurs talentueux à tous les stades de leur carrière, de stimuler l’échange d’informations scientifiques et d’aider à construire un environnement de recherche où les scientifiques peuvent réaliser leurs meilleurs travaux.

Michel Werner, Directeur de l’Institut Jacques Monod, se réjouit de l’élection du Dr Virginie Courtier et du Dr Benoit Ladoux : « L’appartenance à l’EMBO distingue des scientifiques exceptionnels dont l’impact de la recherche dans les sciences de la vie est reconnu au plus haut niveau international. Virginie et Benoit travaillent tous deux à l’Institut Jacques Monod depuis près de dix ans. Leur présence à l’institut a irrigué ses recherches et profondément renforcé leurs disciplines respectives. Je leur souhaite de poursuivre une brillante carrière au sein de l’institut et de nombreuses découvertes révolutionnaires. »

 

Biographies :

Virginie Courtier étudie l’évolution des espèces de drosophiles afin de mieux comprendre les mécanismes de l’évolution. Nous analysons en particulier les bioadhésifs produits par les mouches drosophiles. Avec Arnaud Martin, je maintiens www.gephebase.org, une base de données des gènes qui ont été identifiés comme contribuant aux différences phénotypiques naturelles chez les plantes et les animaux. Je travaille également sur la philosophie de la biologie, l’origine du SARS-CoV-2 et les risques associés à la nouvelle biotechnologie appelée “forçage génétique”.

Benoit Ladoux est physicien de formation, et travaille sur la mécanique cellulaire. Ayant débuté ses travaux dans le champ de la molécule unique, il a ensuite développé une activité de recherche en mécanique cellulaire et adhésion en tant que PI au sein du laboratoire Matière et Systèmes Complexes. En 2008, il a participé à la création de l’Institut de Mécanobiologie (MBI) dirigé par MP. Sheetz à Singapour. Il a obtenu un poste de professeur titulaire au département de physique de l’Université Paris Diderot en 2010. Après avoir passé deux ans à Singapour entre 2010 et 2012, il revient à Paris et rejoint l’Institut Jacques Monod en tant que chef de groupe senior avec un biologiste cellulaire, René-Marc Mège. En 2015, il devient directeur de recherche au CNRS. De 2012 à 2018, il a partagé son temps entre Paris et Singapour. Ses recherches visent à comprendre comment les mécanismes d’adhésion cellulaire sont associés à la mécanotransduction et comment la mécanodétection régule l’adhésion de cellules uniques, la migration cellulaire collective et l’homéostasie tissulaire.  Ses recherches récentes ont porté sur le rôle de la nématique active dans les mécanismes de ségrégation tissulaire et d’extrusion cellulaire.

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